Le manoir de Champeaux (Margon) En contrebas de la route de Condé, le manoir de champeaux, ancien lieu seigneurial de la famille d'Amilly domine la vallée de l’huisne. Les seigneuries de Margon, Houdangeau et Champeaux furent rattachées à la Galaizière (Commune de Condé-sur-Huisne) pour former le marquisat du comte de Rémard au XVIIe siècle. Le manoir de Champeaux se compose d’un long corps de bâtiments. La partie la plus ancienne (XVIe s.) est le porche, il est surmonté d’un logis éclairé d’une fenêtre à meneaux encadrée de deux baies en arc brisé. Le corps de logis est couvert d’un toit de tuiles, terminé par des rampants de pierre. Ce fut, après la Révolution, un important élevage de chevaux percherons. Il fut l’un des premiers manoirs restaurés de la région. (dès 1953) Nous pouvons encore aujourd’hui remarquer l’ancienne porterie (loge du portier) qui a gardé tout son caractère. Le manoir du Bois Joly (Margon) Jehan Durant, bailli de la seigneurie de Prez en Ceton, fut seigneur du Bois Joly au début du XVIe siècle. Le logis et la tour, quatre tourelles, le mur d’enceinte et le four à pain apparaissent dans un inventaire du XVIIe siècle. La partie intéressante de ce manoir est la tour : la fenêtre à meneaux est ornée de deux figurines, le porche est à double voûte gothique, la lucarne et la charpente ont été restaurées en respectant la construction d’origine. On ajouta au cours du XIXe siècle trois grange : l’une d’elles devint une écurie pour l’élevage de chevaux percherons jusqu’à la première Guerre Mondiale. Le manoir Les Cottières (Brunelles) Le lieu-dit "les Cottières" est connu sous le toponyme "les Cautiers des Bruyères" en 1628. La carte de Cassini mentionne ce lieu-dit sous l'appellation "l'Escottière". Au sein de ce hameau, ce petit manoir date vraisemblablement du 16e ou du 17e siècle comme en témoignent notamment les baies chanfreinées à congés coupés, les baies du comble surmontées d'arcs en plein cintre à congés coupés et la corniche en doucine. Deux ouvertures, dans le même style que celles des façades nord et sud, ont été percées dans le pignon est au cours la seconde moitié du 20e siècle. (source Patrimoine Centre Val-de-Loire)
Ce manoir, de dimensions très restreintes, correspond à l'habitat probable d'un petit seigneur. Malheureusement, aucune archive ne permet de retracer son histoire. Son état de conservation en fait un élément patrimonial intéressant à l'échelle communale. |